19 avril


« L’autonomie signifie également que chaque groupe est libre de se tromper et d’en tirer des enseignements à son propre rythme. »

Les Dépendants sexuels anonymes, page 158


Je viens avec des bagages. En réfléchissant à la Quatrième Tradition, je me rends compte que je fais partie d’un tout plus vaste, quelque chose de plus grand que moi-même. Mes comportements et mes décisions affectent mon conjoint, mes amis, ma famille et ma communauté. Aujourd’hui, je me comporte d’une manière qui apporte ouverture et sens de l’honneur, non seulement à moi-même, mais aussi à ceux qui me connaissent et s’associent à moi. Cela n’a pas toujours été un processus facile. Lorsque ma dépendance était active, je me déchaînais, je repoussais les gens, je les volais même. Mon comportement était atroce. Chaque erreur me faisait fuir, seulement pour la répéter.

Au début de mon rétablissement, je retombais souvent dans ma dépendance. Mon parrain proposait gentiment des solutions. Inutile de dire que j’ai toujours essayé ma voie en premier, généralement au détriment de moi-même et des autres. Mon parrain, reconnaissant son autonomie et la mienne, disait que j’étais libre de faire des erreurs. Il disait également que si je restais sobre, la douleur de le faire à ma façon deviendrait assez grande et que je serais ouvert à apprendre des autres.

C’est le grand cadeau de la sobriété et du rétablissement — quand je suis assez malheureux d’avoir essayé à ma façon, j’ai des outils et du soutien pour apprendre de mes erreurs. Au fil du temps et des erreurs, j’ai appris à abandonner l’égocentrisme qui alimentait ma dépendance et à me connecter avec les autres sans craindre de les chasser.

Les erreurs sont inévitables. Maintenant, je peux apprendre d’elles.


© 2018 ISO of SAA, Inc. Brouillon de traduction de l'anglais par les DSA Canada et rédaction par les DSA Paris. ISO of SAA, Inc., n'a pas encore approuvée cette version en français.